La romancière Evie Wyld, primée en 2020, n’était pas venue quand nous étions obligés de faire les conférences anglophones par Zoom à cause du Covid. Nous sommes donc ravis de l’accueillir en personne à Parisot cette année, avec son quatrième roman, Les Échos.
C’est l’histoire d’Hannah, une Australienne qui vit à Londres avec son petit ami Max, récemment décédé, et qui nous dit dès le début : « Je ne crois pas aux fantômes, ce qui, depuis ma mort, est devenu un véritable problème. » Son fantôme peut rôder dans leur appartement et voir comment Hannah gère, ou non, sa mort, mais il n’obtient aucune réponse aux questions qui ont tourmenté leur relation : pourquoi ne l’a-t-elle jamais présenté à sa famille, pourquoi hésiter à s’engager, pourquoi ne pas poursuivre sa carrière d’écrivaine et travailler plutôt dans un pub…
Avec un humour décalé, une perspicacité et une compassion perçantes, Evie explore comment le passé d’Hannah, ayant grandi près d’un ancien centre de redressement colonial, résonne dans sa vie avec Max, malgré tous ses efforts pour y échapper. Et c’est un passé difficile, marqué par la complexité et les traumatismes dans sa famille immédiate, et dans la société en général.
