Dans son puissant dernier ouvrage, I Brought the War With Me, la journaliste et correspondante de guerre Lindsey Hilsum explore comment la poésie peut exprimer ce que le reportage traditionnel ne parvient pas toujours à transmettre.
Après de longues journées passées en zone de conflit, Hilsum constatait que ses dépêches, bien que factuelles, manquaient parfois de la vérité émotionnelle de ce qu’elle avait vécu. Dans une interview récente, elle explique comment elle s’est tournée vers la poésie pour combler ce vide—cherchant un autre langage, un autre regard, pour transmettre l’expérience humaine de la guerre.
Au-delà des faits bruts—frappes de missiles, bilans de victimes—la poésie reformule le récit. Elle apporte de la nuance, de l’empathie, de la profondeur, offrant une vision plus intime, de la souffrance dissimulée derrière les gros titres. En mêlant ses propres récits de terrain aux poèmes écrits par ceux qui ont été directement touchés par les conflits, Hilsum dévoile un portrait de la guerre empreint d’humanité.